[Chronique] La couleur du lait de Nell Leyshon.

Hello les amis,

Cela fait un bon bout de temps que je n’ai pas publier sur le blog. J’ai une excuse : Ramadan, fatigue, flemme, lol ! Mais je vous dois tout de même deux chroniques alors en voilà une. J’ai lu il y a quelque chose une courte histoire écrite par Nell Leyshon, La couleur du lait. Vous voulez savoir de quoi parle ce livre ? Et bien ne bougez pas ! Je tiens à vous prévenir que cette chronique risque surement d’être plus courte que les autres, car l’histoire est très courte elle aussi.. Je ne saurai m’éterniser dessus.

Résumé.

 

JNKN

1831. Mary, une jeune fille de quinze ans, mène une vie de misère dans la campagne anglaise du Dorset. Simple et franche, mais lucide et entêtée, elle raconte comment, un été, sa vie a basculé lorsqu’on l’a envoyée chez le pasteur Graham pour servir et tenir compagnie à son épouse, une femme fragile et pleine de douceur. Avec elle, elle apprend la bienveillance. Avec lui, elle découvre de la lecture et de l’écriture… mais aussi obéissance, avilissement et humiliation. Un apprentissage qui lui servira à coucher noir sur blanc le récit tragique de sa destinée. Et son implacable confession.

 

Mon avis.

J’ai bien aimé l’histoire de Mary. Un peu courte à mon goût, mais plutôt bien. Bien sur, ce n’est pas une histoire joyeuse (alors si vous déprimez, ne lisez pas ce roman), mais elle est prenante et surtout touchante. En plus, le livre est très rapide à lire et assez fluide. Toutes les phrases sont assez courtes, on avance assez vite dans le récit de Mary.

L’aspect que j’ai le plus apprécié, c’est la manière dont le livre est écrit. On en oublie que le réel auteur est Nell Leyshon car on a vraiment l’impression d’être plongé dans le journal intime de Mary. On a l’impression qu’elle a vraiment existé, et qu’on est en train de lire ce qu’elle a vécu dans sa vie. De plus, sa façon de s’exprimer est très.. soudaine. Mary n’a pas de filtre, elle dis tout ce qu’elle pense et ne voit aucun mal à cela. Son vocabulaire est pauvre, car elle n’est pas allé à l’école, alors sa façon de dire les choses apporte un peu d’humour à ce récit dramatique.

Tous ces petits détails rendent le personnage très très attachant. Sans parler de son histoire.. Elle est la dernière d’une famille de 4 filles, un peu à l’écart et rejetée, et ses malheurs ne s’arrêtent malheureusement pas là..

Il y a un autre point que j’ai apprécié (c’est un détail, mais pour moi, ce sont ce genre de choses qui font la différence) : Au dernier chapitre, quand l’histoire se termine et que nous venons de lire le dernier mot que Mary à écrit, nous comprenons pourquoi le tire sur la couverture est écrit en Rouge et Blanc. Je ne peux pas vous dire la raison car je vous spoilrai toute l’histoire, mais j’aime bien ce petit clin d’œil qu’on ne peut percevoir qu’en ayant lu le livre en entier.

Bref, pour faire court, c’est une histoire assez touchante, prenante, un « bon » moment, quoiqu’un peu triste, à passer en compagnie de Mary et comme dirait le journal Libération : « un grand moment de poésie. » 📖

 

Une note ?

 

J’attribue un 6.5/10 à La couleur du lait de Nell Leyshon. Ce n’est pas un coup de cœur, et loin de là, mais c’est tout de même un bon petit livre. Je vous le recommande mais je ne pense pas que vous rateriez The livre si vous ne le lisez pas.


 

Voilà les amis, on se retrouve pour une prochaine chronique. Bis’!

 

 

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